NICE - CULTURE - Le mois du film documentaire - 2002-11-23

Le mois du film documentaire
Drôle de surprise. Olivier Garcin, que j'ai connu il y a vingt ans dans un espace appelé Garage 103 avec un rigolo qu'on appelait Averell ( parce qu'il avait quelque chose d'Averell dans les Dalton de Luki Luke). C'était une drôle de bande qui avait inveshit un garage et sortait une fanzine qui s'appelait Garage 103. Je crois y avoir écrit dedans. Il faudra que je fouille dans mes archives pour les retrouver. Ensuite plus tard je crus que Garcin était devenu mégalo-parano. Et voila que je retrouve Garcin organisateur de cette rencontre sur le film documentaire.
La soirée Chomsky commença avec une table avec 6 interventions autour d'un thème que j'adore : les médias et le pouvoir. Deux des interventions m'ont plu : celle de madame Roméo et celle de Giroud. Les cinq minutes de Giroud furent une suite de "moi je..." mais positifs. Style : ras le bol de tout, cassons la baraque, et n'ayons pas peur de dire le contraire. Madame Roméo nous a parlé sans lire son texte disant que les médias vivaient dans un consensus et qu'il était difficile de s'en débarrasser. Un mécanisme qui régulait un genre de consensus obligatoire. Après on eu droit à un petit pot et au film de 2h30 sur et de Chomsky en anglais.
je regarde souvent le Site de Chomsky sur Internet. Il n'y a pas le moindre doute : Chomsky est un adepte non pas du star-system mais du culte de la personnalité. Je crois qu'à un moment il a décidé que si la publicité au tour de son nom, en tant que grand intellectuel, lui permettait de faire avancer ses idées sur la manipulation de l'information aux Etats Unis, pourquoi pas ?

Au départ il y a vingt ans, j'ai découvert Chomsky en tant que linguiste. Je lisais Claude Levy Strauss, Maïakovski et Chomsky pour découvrir si la théorie de Fontan sur les langues était correcte.
Chomsky axait beaucoup de ses arguments pour démontrer l'universalité de la langue. Pour lui, un fils de blanc né en Corée qui apprenait le coréen, et un fils de coréen né en Russie n'apprenant que le Russe démontraient que la langue n'était pas innée mais acquise. De là à décréter que tout le monde pouvait apprendre l'anglais et que la diversité linguistique n'était pas nécessaire il y avait une petite marge. Et j'avais donc rejeté les idées de Chomsky comme universaliste, lui préférant Claude Lévy Strauss, qui, dans ses textes mettait plus d'importance sur le droit à la diversité linguistique.
D'ailleurs, dans le film, il fait deux fois référence à Rosa Luxembourg, qui, comme lui, j'en ai l'impression ne voyait pas la nécessité de prendre en compte les cultures et les peuples.
Le film de Chomsky était long mais passionnant. Son analyse démonte bien les mécanisme de la désinformation et de la manipulation de l'information aux Etats Unis.
Ce qu'elle oublie, dans son analyse, c'est que mécanisme est dans les mains de l'ethnie dominante anglo-saxonne.


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