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TOUS A CARCASONNE

2009-10-23
BONJOUR
JUSTE UNE PETITE NEWSLETTER
POUR VOUS RAPPELER DE CARCASONNE DEMAIN

TOI A CARCASSONA LO 24 D'OCTOBRE DAU 2009
LE BUS DE NICE PART A 6 HEURES DU MATIN
DE LA PLACE DU FONTAINE DU TEMPLE
TEL A CRISTAOU POUR VOIR SI IL VOUS RESTE UNE PLACE
06 71 18 61 21

FAUT PAS SE DECOURAGER
DANS LE MONDE LE VENT SOUFFLE AVEC NOUS

LES INOUITS DU GROENLAND GAGNENT AUX ELECTIONS
LES ECOSSSIS GAGNENT AUX ELECTIONS
LES CATALANS GAGNENT AUX ELECTIONS
LES BASQUES SE BATTENT TOUJOURS
LES HONGROIS DE ROUMANIE ET DE SLOVENIE SE BATTENT POUR LEUR LANGUE
LES MAPOUCHES AU PEROU SE BATTENT POUR LEUR LANGUE
LES FLAMANDS ET WALLONS ACCEPTENT LA DIFFERENCE
LES QUEBECOIS RECUPERENT LEUR LANGUE LE FRANÇAIS
LES ACADIENS VEULENT PARLER LE FRANÇAIS
LES HISPANIQUES AUX USA IMPOSENT L'ESPAGNOL
LES BRETONS INVENTENT UN FESTIVAL QUI REUNIT 400000 PERSONNES
LES CORSES LES SARDES REIMPOSENT LEURS LANGUE
LES KABYLES LES TOUAREGS DECOUVRENT LEUR IDENTITÉS
LES GALLOIS ONT LE DROIT DE PARLER LEUR LANGUE
LES TIBETAINS FONT PARLER D'EUX
LES IGOURS VEULENT ETRE IGOURS
LES ABCASES, LES OSSETES REFUSENT L'IMPERIALISME GEORGIEN
LES OCCITANS D'ITALIE CHANTENT EN OCCITAN
LES AINOUS DU JAPON RELEVENT LA TETE
LES TAMOULS SE FONT MASSACRER MAIS NE MEURENT PAS
LES KURDES OBLIGENT LA TURQUIE A ADMETTRE
QU'ILS EXISTENT
LES ARMENIENS GARDENT LE HAUT KARABACH
ETC. ETC. ETC. ETC. ETC.

PARTOUT DANS LE MONDE EN MEME TEMPS QU'IL Y A GLOBALISATION
IL Y A RESURGENCE DES IDENTITES
LES LANGUES SE REVEILLENT
LES GENS VEULENT, SAVOIR QUI ILS SONT
ETRE EUX-MEMES
IL FAUT DONC CREER UN MONDE OU CHAQUE LANGUE,
CHAQUE CULTURE RESPECTE LES AUTRES LANGUES ET CULTURES

« BEN »

LU SUR LE NET DE CRISTOU DAURORE

A TOUS LES OCCITANS
L'Occitània perd peu à peu sa langue !
Mais l'Occitània peut renaître !
Nous avons pu nous laisser aller, croire que c'était la fin.
Mais rien n'est perdu, car cette lutte est mondiale. C'est à nous de nous prendre en main, de reprendre notre liberté.
Voici pourquoi j'invite tous les Occitans, où qu'ils se trouvent, à s'unir pour aller à la manifestation pour la langue occitane à Carcassona le 24 octobre 2009.
Nous avons l'espoir d'un monde où chacun sera respecté pour toutes ses différences, quelles qu'elles soient.
Nos valeurs nous viennent des troubadours :
«Å@Prètz, larguesa e paratgeÅ@», c'est-à-dire AMOUR !
VIVA OCCITÀNIA !
Cristòu Daurore

A TOI LU OCCITANS
Occitània perde pauc a pauc la sieu lenga !
Mas Occitània pòu renàisser !
Avèm poscut si laissar anar, crèire qu'èra la fin.
Mas ren es perdut, perque aquesta lucha es mondiala. Es a nautres de si pilhar en mans, de tornar pilhar la noastra libertat.
Vequí perque convidi toi lu Occitans, dont si tròvon, a s'unir per anar a la manifestacion per la lenga occitana a Carcassona lo 24 d'octòbre dau 2009.
Avèm l'esper d'un monde dont cadun serà respectat per toti li sieus diferenças, que que sigon.
Li noastri valors nen vènon dei trobadors :
Prètz, larguesa e paratge, es a dire AMOR !
VIVA OCCITÀNIA !
Cristòu Daurore



LU SUR LE NET DE DAVID GROSCLAUDE, PRESIDENT DE L'IEO

ILS HESITENT UNE FOIS DE PLUS, MAIS ILS PLIERONT. FREDERIC MITTERRAND N'A PAS L'INTENTION DE TENIR LA PROMESSE D'ALBANEL ? NOUS VERRONS BIEN !

Le ministère de la Culture PRETEND HESITER en ce qui concerne la future loi sur les langues.
Ce n'est pas une surprise. Jamais un seul gouvernement, qu'il soit de gauche ou de droite n'a pris une initiative législative concernant nos langues. Les progrès accomplis en ce domaine ont toujours été obtenus par la pression. Rappelez vous que l'an dernier le gouvernement ne voulait pas entendre parler de nos langues dans la Constitution. Il a bien fallu qu'il s'y plie. Il pliera aussi pour une première loi et puis pour d'autres textes qui viendront compléter un dispositif général qui s'appelle un statut pour notre langue.
Comme pour le débat du 7 mai 2008, comme pour l'article 75-1 ce sont les parlementaires qui ont obligé le gouvernement à faire des concessions. Et s'ils l'ont fait c'est parce qu'ils ont constaté sur le terrain que nous étions une force et que nos revendications commençaient à compter dans l'opinion.
Nous avons engagé un processus long et il nous faut continuer à nous mobiliser. Il nous faut aller jusqu'au bout. Ce que nous demandons est légitime et juste.
Nous devons maintenir la pression maximale sur les élus locaux, les élus départementaux, les élus régionaux, les députés et les sénateurs.
Nous étions des milliers à Carcassonne en 2005, encore plus nombreux en 2007 à Béziers et nous serons une fois de plus présents à Carcassonne samedi prochain. AVEC DES MOTS CLAIRS, DES REVENDICATION CLAIRES.
Les ministres passent mais la langue occitane demeure. Le ministre de la Culture n'a rien à faire de nous ? Nous verrons bien.
Nous devrons certainement engager des actions d'un autre type après la manifestation de Carcassonne. Rien de violent bien entendu. Mais il faut penser à mener des actions d'un type nouveau. Nous sommes une force, un mouvement avec lequel il faudra compter pour les prochaines années. Nous avons depuis deux ans mis sur le papier des revendications communes aux principales langues minorisées parlées en France. La question linguistique est entrée dans le débat politique qu'ils le veuillent ou non. Il va falloir qu'elle soit discutée qu'elle soit réglée comme elle doit l'être dans une démocratie moderne.
C'est cela que nous devrons dire à Carcassonne en étant très nombreux.
David Grosclaude, président de l'IEO

LU SUR LE NET SUR UN MAIL DE
Jean-Loup FRICKER freecker@free.fr

Il y a au moins cinq raisons
d'être à Carcassonne le 24 octobre

La manifestation de Carcassonne sera sans aucun doute sympathique et colorée, mais elle sera revendicative avant tout.

La situation dans laquelle est maintenue la langue occitane est inacceptable.
Elle est scandaleuse au regard des déclarations et promesses qui ont été faites mais aussi au regard de la constitution telle qu'elle a été modifiée en juillet 2008.
Si cela continue, la reconnaissance des langues dites régionales comme patrimoine de la France risque de déboucher sur un enterrement.
Un patrimoine linguistique, cela s'entretient par une politique linguistique ambitieuse qui a pour but de faire en sorte que la langue soit plus parlée, plus écrite, plus utile dans les relations sociales.
Voilà cinq raisons qui font que nous devons tous être à Carcassonne le 24 octobre :

1) Où est la loi promise par le président de la République et le gouvernement ? Nous voulons que les promesses soient tenues et que se mette en place une législation claire.

2) Que font les collectivités ? Certaines régions font un peu, certains départements et certaines communes aussi ; mais ce n'est pas suffisant. Nous ne voulons plus de lignes budgétaires misérables. Nous voulons une politique linguistique ambitieuse.
Quant aux collectivités qui ne font rien, elles participent par leur passivité à la destruction de la langue occitane qui est le bien commun de tous ceux qui vivent en pays d'Oc.

3) Le service public de radio et de télévision réduit chaque année la place accordée à la langue occitane. C'est le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel qui le constate. La radio publique Radio France réduit la place de la langue parlée et même celle des chansons en occitan.
Nous voulons une radio et une télévision en occitan financées par des fonds publics. Nous payons une redevance : elle doit servir à tous.

4) L'enseignement de l'occitan est sinistré. Dans les collèges et les lycées tout d'abord, rares sont les endroits où l'offre est vraiment organisée.
L'enseignement de l'occitan est systématiquement dévalorisé.
La mise en place de classes bilingues dans l'enseignement public est trop compliquée et ne tient pas assez compte de la demande des parents. Il y a trop de niveaux administratifs qui ont un pouvoir de blocage.
L'information donnée aux parents est largement insuffisante, pour ne pas dire souvent inexistante.
Pour les écoles Calandreta qui enseignent par immersion, chaque jour nous amène des exemples de difficultés qui entravent leur développement.

5) Nous sommes à six mois des élections régionales. Les candidats doivent s'engager sur la mise en place d'une politique interrégionale en faveur de l'occitan en relation avec les institutions qui représentent les occitans du Val d'Aran et de la Région Piemont en Italie.

LU SUR LE NET SUR LE SITE LANGUES DU MONDE
UN DES MEILLEURS SITES UNIVERSITAIRES POUR LA DEFENSE DES PEUPLES ET LANGUES ALLEZ Y

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/langues/2vital_petiteslangues.htm


EXTRAITS)
De leur côté, les minorités ethniques ou linguistiques ne sont pas obligées d'attendre leur liquidation. Elles peuvent se donner des moyens de survivre et se développer. Plus que jamais dans l'histoire de l'humanité, elles disposent de moyens considérables. Plusieurs minorités comptent de plus en plus sur le droit international pour faire entendre leurs revendications. Tous ces droits que l'on vient d'énumérer demeurent strictement théoriques dans de nombreux pays, même s'ils ont tous été adoptés par l'ensemble de la communauté internationale (Nations unies). Le Canada, pour sa part, a été même le seul pays à ne pas avoir ratifié, en 1966, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Néanmoins, une pareille attitude ne permet à aucun pays d'ignorer le droit international dont l'autorité morale demeure indiscutable.
À long terme, il faut compter sur l'opinion publique internationale et les pressions politiques pour que le droit à la langue signifie plus que, selon la formule ironique du juriste autrichien Felix Ermacora, «de déclarer que quelqu'un peut se faire entendre, s'il a reçu le don de la parole». Les principes sont connus par toutes les nations: seules la volonté politique et la détermination des minorités permettront de les appliquer.


« En somme, il n'y a jamais eu autant de mouvements autonomistes dans le monde. Les membres d'une majorité qui se sentent en sécurité ne sont probablement pas conscients de la menace que posent à leur tranquillité les problèmes reliés aux droits des minorités ethniques et linguistiques. »

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