Il y avait beaucoup de monde. On se serait cru parfois aux Bains Douches. Tous les anciens, tous les nouveaux de la Villa Arson étaient présents. L'espace était très décontracté, déroutant pour la petite bourgeoisie qui aurait préféré qu'on nettoie les murs et qu'on accroche plus. J'ai aimé parce que lors de ce vernissage l'art n'avait pas d'importance c'était plus une rencontre. La pièce qui a eu le plus de succès est celle de Perrin. Indiscutablement la Villa Arson ancienne et nouvelle marque un point important.
Reçu la visite d'une belle Mela qui expose des pommes et des écritures à la Galerie chifflet 63 rue de France, Nice. Je lui ai suggéré de faire un happening et de donner des pommes à tout le monde. Elle a envie de gloire et d'argent. Ce qu'elle fait n'est pas très nouveau mais qu'est-ce qui est nouveau maintenant ?
Les frères Azoulay ont donné un spectacle dans un entrepôt de chaussures avenue Borriglione. C'était du happening déjà vu La pièce principale était que pendant qu'Azoulay parlait les autres faisaient de la musique et il y avait surenchère de sons et on ne pouvait pas s'entendre ni l'entendre. Une belle énergie. J'ai passé un très bon moment.
Expos à Nice Je ne suis pas allé ni à la Fondation voir Germaine Richier, ni chez Nahon pour Dado, ni pour Viallat à Vence Je me sens actuellement mal à l'aise en ce moment entre l'art contemporain, internet, les vaches folles, tout ça fait de la confusion dans ma tête.
La belle Machi de la Villa Arson que je verrais bien tourner dans un film érotique produit par Pasolini et monté par Durrasse a re-ouvert le Sans Titolo. Ce qui nous fait un espace de plus dans le camp de la Villa Arson en comptant le Wagram, la Station, Art Concept et Air de Paris ça fait cinq. Pour une école dans laquelle on se croirait à Marienbad c'est bien.
J'ai bien aimé mais pas les escaliers qui montent. Je pense que le prochain doit décorer aussi l'espace Moniteur qui fait un peu hall de gare triste. Moya me fait penser à un Warol propre. Ce qui me gène dans Moya ce sont tous ses tableaux même format, même côté clean. C'est presque du sorti d'usine. Picabia disait que l'art était le culte de l'erreur et chez Moya il n'y a pas d'erreur.
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